Vendredi 13 : Quand les Elfes Sylvains Ont Vu Rouge (Et Noir, Et Cornes)

Un match un vendredi 13, Elfes sylvains contre Élus du Chaos. Que pourrait-il se passer de mal ?

Spoiler : Tout.


Pour commencer, les Elfes étaient déjà mal partis avec un joueur en moins. Vanuath le Psychopathe, un danseur de guerre “fiable”, avait reçu une chope en pleine tête dans un match. Résultat : forfait. Mais heureusement, leur poids lourd, un effroyable Homme-Arbre appelé Jean Racine, faisait ses débuts tant attendus. Une star en devenir, bien enracinée dans la stratégie, sauf quand il s’agit de ne pas se faire marcher dessus.


Avant le coup d’envoi, un humain dans les gradins cria : « Un bon elfe est un elfe mort ! ». Les rires fusèrent… surtout du côté des Élus du Chaos.
Le match débuta dans la joie et la bonne humeur pour les Elfes, galvanisés après un « match amical »  (comprendre : massacre) contre les Black Phoenix Slayers, des nains connus pour leur amour de la bière et leur haine des choses avec de longue jambe et des oreille pointu.
Les Blood Moon’s Bulls, l’équipe du Chaos, obtinrent le premier tour. Coïncidence ?

Suspicion de Tzeentch.
Tour 1 :
Dès le coup d’envoi, un lanceur elfe positionné un peu trop en arrière (mais pas assez apparemment) se fit envoyer dans les tribunes d’un coup de corne bien placé par Corne-Sanglante, un Homme-Bête qui tenait plus de la bête que de l’homme.
Tour 2 à 4 :
Le Chaos forma une cage aussi solide qu’une bête de Nurgle, et, avec un danseur de guerre en moins, les Elfes peinaient à briser la formation. Une odeur de putréfaction s’éleva soudain de la cage. Résultat : plusieurs spectateurs (surtout des Halflings) se mirent à vomir ou à s’évanouir. Une situation dramatique… sauf pour trois Ogres qui en profitèrent pour acheter leurs places et admirer le spectacle de plus près.
Le Chaos marqua grâce à cette cage. Qu’importe ! Les Elfes restaient confiants : “On va rebondir”, disaient-ils. À ce moment-là, personne n’eut le cœur de leur dire que les rebonds, c’était plutôt pour le ballon.
Tour 5 :
Un danseur de guerre fila comme le vent et n’était plus qu’à trois cases de l’en-but. L’espoir renaissait ! Enfin… jusqu’à ce qu’un Homme-Bête le plaque au sol et le piétine avec ses sabots. Mais attention, car comme dit précédemment : « Quand on est un danseur de guerre, on ne meurt pas. On fait juste une petite sieste. Sur le terrain. »
Le ballon atterrit dans les tribunes. Un Ogre (le même, probablement) le rattrapa, le lança à l’autre bout des gradins, où un gros Ork le récupéra et l’envoya sur le côté gauche du terrain. Résultat ? Beaucoup de Chaos, très peu d’Elfes.
Le Chaos marqua un second touchdown.

Deuxième mi-temps :
Début de la deuxième mi-temps, les Elfes tentèrent une percée héroïque avec un attrapeur. Ce dernier, fidèle à son surnom, “le Molesté”, se fit évidemment… molester. Comme son collègue danseur, il termina sa course au sol, accompagné d’un ballon qui retourna à nouveau dans les tribunes. Cette fois, c’est un autre Gros Ork (une invasion ?) qui lança la balle à deux cases du milieu de terrain, entre deux Guerriers du Chaos qui avaient visiblement choisi Khorne comme sponsor principal.
Malgré tout, Erevan le Toxicomane, un autre attrapeur, fit une série d’esquives miraculeuses : 5+… ramassage 5+… passe 6+ ! C’était magnifique ! C’était épique ! C’était un touchdown pour les Elfes !!!!
Enfin… ça aurait dû l’être, si un Homme-Bête n’avait pas intercepté la balle à la dernière seconde. Le stade explosa de rires, de cris, et, apparemment, de Slaanesh, attiré par tant d’émotions.
Tour 13 :
La défense des Elfes devint une passoire. Le Chaos marqua son troisième touchdown. À ce moment, même Nuffle, le dieu capricieux des dés, aurait eu envie de changer de chaîne.
Tour 16 :
Les Elfes, pourtant malmenés, n’abandonnèrent pas. Un des deux stagiaires recrutés pour compléter les trous dans l’équipe parvint même à envoyer valdinguer deux Hommes-Bêtes. Une performance qui aurait été plus impressionnante si elle avait eu lieu avant la fin du match.
Malgré l’opposition des Dieux Sombres, les Elfes terminèrent le match debout. Enfin, « debout »… sauf pour les quatre joueurs éliminés, dont trois en commotion et un en RPM ( encore une fois : Retour Post Mortem).

Jean Racine, l’Homme-Arbre, fut un rayon de soleil dans cette journée d’ombres. Non seulement il ne s’est jamais enraciné, mais il a prouvé qu’il était peut-être le seul Homme-Arbre à mériter le titre de coureur olympique.

Conclusion :
Ce qui fit perdre les Elfes ce jour-là ? Les Dieux du Chaos ? Non. C’était Nuffle. Toujours lui.
Rendez-vous au prochain massacre… ou dans les pages du Torchon !

Coach Ace

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